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Sports dans les Hautes-Pyrénées

Cheval - Equitation

Entre les Hautes-Pyrénées et le cheval, c'est une très longue histoire. Les chevaux ont été beaucoup représentés dans nos grottes préhistoriques (Labastide, Lourdes, Gargas, Tibiran). On peut même penser qu'il était là avant l'homme.


Cheval polychrome de la grotte de Labastide


Il existait un cheval tarbais (ou race navarrine), mélange de race haut-pyrénéenne et de cheval arabe importé dans la région lors de l'invasion des Maures (8ème siècle). Louis XI, fondateur des postes par courrier, fournit dans les relais ces petits chevaux rapides, connus sous le nom de "Tarbais".

Paysannes du Lavedan se rendant au marché (vers 1840).


Les chevaux rendaient toutes sortes de services : transport, courrier, travaux divers...


Un facteur de montagne à Argelès-Gazost vers 1910.


Un premier haras fut créé à Tarbes en 1723 mais les cahiers de doléances demandèrent sa suppression qui intervint en 1790. Seulement, on avait besoin de chevaux pour nos armées et Napoléon reconstitua les haras en 1806 (haras qu'il visita le 23 juillet 1808), dans le parc de l'ancien évêché.


Afin de perfectionner la race, vers 1820, nos haras alternèrent l'accouplement entre race anglaise et race arabe. On obtint un animal extrèmement utile et résistant : l'anglo-arabe (mélange d'espèce locale, d'anglais et d'arabe). Monture idéale de la cavalerie légère, on comptait, en 1884, 40% de chevaux originaires de Tarbes dans nos armées.


Les étalons sont traités en grands seigneurs. Ce qui a fait dire à Taine que les chevaux du haras de Tarbes "sont plus heureux que ne furent les hommes au Paradis Terrestre".


Toujours dans le but d'améliorer la race, des courses de chevaux sont encouragées (décret du 13 septembre 1805). D'abord organisées sur la route menant à Rabastens de 1806 à 1808, il fallut les arrêter à cause de nombreux incidents et créer un hippodrome à Laloubère.

Inauguration de l'hippodrome de Laloubère en juillet 1809, en même temps que la bataille de Wagram. Tarbes-Laloubère est l'ancêtre des champs de courses français : près de 50 ans avant Chantilly ou Longchamp.

Les courses à Tarbes-Laloubère.


Les courses à Maubourguet.


Des élevages fleurissent un peu partout.


On trouve des foires aux chevaux à Tarbes et à Lourdes.


Une course de trot attelé à Tarbes (Avenue de la Marne en 1926).

Le cheval fait vivre tout un pan de l'économie locale : haras, éleveurs, maréchaux-ferrants, cochers...  

Le 16 février 1959, quand le Général De Gaulle visite Tarbes, il fait une halte aux haras.

De nos jours, on ne pratique plus que l'équitation dite "de loisir", mais les Hauts-Pyrénéens conservent beaucoup de respect pour cet animal.

A ne pas manquer, tous les étés à Tarbes, le festival Equestria.

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Les courses à Lannemezan.


D'autres champs de courses voient le jour comme Pouzac (vers 1830) ou Lannemezan (1892).

Lien Pouzac.

Il existe aussi un hippodrome à Trie-sur-Baïse qui a appartenu jusqu’en 1899 à la famille De Mazoyer pour passer à la famille Arquie. Cet hippodrome est encore utilisé de nos jours.

Voir quelques photos.

La tradition des courses est très forte en Angleterre, beaucoup plus qu'en France à l'époque. Mais le plus public, très clairsemé au début, viendra régulièrement et en nombre. Trois réunions de printemps : Rameaux, Lundi de Pâques et Quasimodo, ainsi que deux journée d'octobre (3e et 4e dimanches).


Voir aussi notre page spéciale :

Hippodrome de Laloubère.