Le Tour de France 1957
dans les Pyrénées
L’arrivée du Tour dans les Pyrénées est endeuillée le dimanche 14 juillet par la
chute mortelle du célèbre journaliste Alex Virot et de son motard René Wagner (étape
Barcelone-
Puis le 16 juillet, c’est la dernière étape de montagne du Tour (Saint-
Un petit groupe conduit par Dotto a pris les huit hommes en chasse. Dotto est dans un style facile devant Lorono et Adriaenssens. Nous sommes toujours dans les premières rampes du Tourmalet.
Le peleton vient de quitter Sainte-
Anquetil, alors maillot jaune, va grimper le Tourmalet dans un bon rythme. Puis il
va rouler à bloc dans la vallée, vent de face. Malheureusement, un problème de ravitaillement
a lieu à Luz-
Dans les derniers lacets du Tourmalet, Anquetil poursuit en danseuse son ascension, en compagnie de Gay (à droite) et Janssens (à gauche).
Dans le long faux plat qui mène jusqu’à Arrens-
Laissant derrière eux le beau village d’Arrens-
Georges Gay, le Toulousain, réalise une superbe étape. Il passe au sommet du Soulor, devant Anquetil et Christian.
Anquetil attaque l’Aubisque et son paysage impressionnant avec le ravin vertigineux. Il est suivi comme son ombre par Janssens, Rohrbach, Gay et Christian.
Dans l’Aubisque, dernier col de ce Tour de France, Janssens lance une attaque contre Anquetil. Au fond, le coureur Christian et, masqué par Anquetil, se trouve Rohrbach.
Jean Dotto franchit en tête l’Aubisque. Derrière suivent Lorono, à 34 secondes, et Adriaenssens. Mais la ligne d’arrivée à Pau est encore loin, à 57 kilomètres.
Nencini n’est qu’en quatrième position dans l’Aubisque. Mais c’est lui qui va remporter cette étape, avec le soutien de jolies spectatrices. Après l’Aubisque, un regroupement de 6 coureurs va s’opérer : Nencini, Dotto, Lorono, Adriaenssens, Gay et Janssens. Ces six hommes vont très bien s’entendre et conserver 2’38 à l’arrivée sur le groupe Anquetil. Ce dernier conserve plus de 9 minutes d’avance au général, le Tour est gagné pour lui.