Le Tour de France 1934

dans les Pyrénées

Revenir à la page "Tour de France page 1". Accueil.

Le Français Antonin Magne posant dans le Tourmalet. Il gagnera l'étape Luchon-Tarbes cette année-là.

Les coureurs sont de plus en plus sérieux et commencent à venir en reconnaissance sur les cols du Tour de France.

17ème étape : Luchon-Tarbes : Giuseppe Martano passe seul devant un vieux calvaire à l'entrée d'Arreau. Calvaire, c’est ce qu’est en train d’endurer l’Italien. Il a surtout souffert, comme tous les coureurs de la formation transalpine, de violentes coliques durant la nuit. 22ème de l’étape à 12’59’’, ses chances de remporter l’épreuve s’amenuisent.

Argelès-Gazost,  passage obligé avant la montée vers l’Aubisque. Ici le peloton en chasse derrière les échappés.

Revenir à la page "Tour de France page 1".

La sortie de Sainte-Marie-de-Campan, début officiel du Tourmalet. Nous sommes le 23 juillet.

On attaque le Tourmalet. Ici le passage à Campan-Gripp avec en tête Louviot, Speicher et Lapébie.

René Vietto se détache dès les premières pentes du Tourmalet, suivi par Trueba. Au fond le peloton et son nuage de poussière produit par les automobiles.

A Sainte-Marie-de-Campan, le peloton est encore au complet.

Passage à Bagnères-de-Bigorre des Italiens Giuseppe Martano et Antonio Folco.

Le lendemain c’est la 18ème étape Tarbes-Pau dont voici quelques images :

Le départ est donné à Tarbes. Ici une photo Place Verdun devant le Moderne.

Le coureur belge Félicien Vervaecke passe au sommet du Tourmalet.

Vietto et Trueba sont en tête et poursuivent ensemble l’ascension du Tourmalet.

Roger Lapebie, tout à droite de la route, semble bien seul dans ce décor. Prudent, il roule contre la paroi pour éviter de chuter dans le vide.

Au Plateau d’Artigues, on reconnaît aux avant-postes de ce groupe : Antonin Magne, Lapébie, Vervaecke, Maes et Geyer.

Voici un peu plus haut Ezquezza devant Vervaecke, Canardo, Maes et Molinar. Magne et Lapebie sont légèrement distancés.

René Vietto a distancé Trueba au sommet du Tourmalet (45 secondes d’avance). Il va creuser l’écart dans la descente et c’est avec 2’45 d’avance qu’il arrive au contrôle d’Argelès-Gazost. Il signe sans même descendre de son vélo.

Toujours à Argelès, voici le passage d’Antonin Magne (à gauche) et de Lapébie. Une dame s’essaie à la photographie sportive, tandis qu’un enfant note consciencieusement  les numéros des coureurs.

Voici le village d’Arrens-Marsous où on reconnaît les Italiens Martano, Gotti et Gestri.

Sur la route caillouteuse de l’Aubisque, Martano emmène devant Lapébie et Vervaecke.

Devant, René Vietto survole l’étape. Il faut dire qu’il avait aujourd’hui quartier libre de la part de son leader Antonin Magne.

Vu l’état de la route, on comprend que les coureurs emportent sur leur dos des boyaux de rechange. Il y a même sur ce cliché un caillou sous la roue avant de René Vietto.

Vietto remporte à Pau un succès bien mérité, avec 2’57 d’avance sur Lapébie (avantage porté à 6’17 avec le jeu des bonifications).

Après les larmes des étapes précédentes, René Vietto peut laisser éclater sa joie..