Le Tour de France 1937
dans les Pyrénées
Nous sommes ici dans la 15ème étape Luchon-
La première difficulté est le col de Peyresourde. Les Belges ont attaqué en nombre. Le groupe se compose de Lowie, Maes, Vervaecke, Kint, Berrendero, Gallien et Vissers.
Ensuite, on attaque l’Aspin (au fond, le village d’Arreau). Le groupe est emmené par Edward Vissers (BEL).
Puis Jules Lowie (BEL) prend le commandement, il se sacrifiera toute la journée pour emmener ses camarades.
Julian Berrendero (ESP) passe en tête au sommet du col d’Aspin. C’est lui qui va gagner l’étape.
Il y a également beaucoup de voitures en 1937. Ici le passage de Lapébie au sommet
d’Aspin. Lapébie a eu un départ laborieux à Luchon car on lui avait scié son guidon
! Après cet acte de sabotage, il est reparti avec un guidon sans porte-
Berrendero s’en va tout seul à l’assaut du Tourmalet.
Les Français Paul Chocque et Roger Lapébie suivent avec beaucoup de retard au sommet du Tourmalet.
Les dernières difficultés (Soulor et Aubisque) se profilent. Chocque et Lapébie sont
à la sortie d’Argelès-
Les quatre hommes de tête Berrendero, Maes, Vervaecke et Vicini (qui a remplacé Vissers), voient leur avance fondre.
On retrouve nos quatre champions un peu avant le sommet.
A Arrens-
Au sommet de l’Aubisque, c’est Mario Vicini (ITA) qui passe en tête, mais il jouera de malchance (crevaison) et arrivera seulement quatrième.
Il y a un monde fou. Ici le passage de Lapébie et Deltour avec quatre minutes de retard.
Berrendero sera rejoint par trois hommes au plateau d’Artigues : Vervaecke qui guide la marche, Vissers en seconde position et Maes qui semble peiner plus que les autres. Berrendero porte des lunettes sur sa casquette.
Le paysage aride du Tourmalet donne une impression d’étouffement.
Lapébie (deuxième position sur ce cliché) vient de crever. Il a eu beaucoup de chance de trouver à ses côtés Chocque qui lui a donné une roue. En première position, Marcaillou. La montée est rendue encore plus pénible par la poussière.
En tête, Vicini tente un démarrage dans le Soulor.
Arrivée victorieuse de Berrendero à Pau avec 49 secondes d’avance sur Lapébie et un petit groupe.